GENEALOGIE

Mieux les découvrir à travers les archives.

Archives et Culture

Puisqu'ils représentaient 70?% de la population au XVIIIe siècle, nous avons tous des paysans dans nos ancêtres. Pourtant, les amateurs de généalogie et d'histoire familiale ne gardent souvent d'eux que les éléments d'état civil, rien de plus. Si des anecdotes sur la ferme familiale ou les conditions de travail sont mémorisées, c'est parce que les générations qui travaillaient la terre sont encore proches et que des souvenirs ont été transmis oralement.L'univers paysan fait d'autant moins l'objet de recherches familiales qu'il nous semble connu. Il s'est pourtant radicalement transformé au cours du XXe siècle, des modes de vie et d'exploitation multiséculaire ont disparu. Il est perçu comme monolithique, alors qu'il existait une multitude de statuts et de parcours individuels. Enfin, il semble pauvre en archives, alors que c'est une erreur.Avec l'engouement actuel pour la généalogie et le déracinement des populations, désormais urbaines, ce guide était indispensable. Il vous permet de redécouvrir et mieux comprendre ce monde rural d'hier. Il vous donne en même temps les démarches pratiques de recherches en archives : comment localiser la ferme ancestrale et retrouver son histoire, comment reconstituer la vie et les soucis de vos ancêtres paysans... pour un beau voyage familial dans l'espace et le temps et un retour virtuel à la terre !



Reconstituer la vie locale. Retrouver l'histoire des rincipaux monuments.

Archives et Culture

Nombreux sont les généalogistes qui souhaitent retrouver l'histoire de leur commune où ont vécu leurs ancêtres. Les érudits ou les responsables de bulletins municipaux veulent également en savoir plus. Or, il n'est pas si facile de savoir où chercher et comment le faire, tant les pistes que la curiosité peut suivre sont nombreuses : la cartographie, l'étude de l'école, de la mairie, de l'église, des bâtiments publics ou privés, des rues, l'histoire de la population à travers les communautés religieuses, les associations, les corporations, la conscription ou les évolutions administratives au cours des siècles sont autant de sujets de recherche, qu'il est possible d'étudier aussi bien sur un seul que sur plusieurs siècles.Les archives communales sont riches de détails, mais elles ne sont pas les seules à pouvoir vous aider. Comme les arcanes des cadres de classement des documents anciens sont complexes, ce guide pratique vous fait découvrir les richesses des autres services d'archives (départementales, nationales), celles des bases de données (en ligne ou non) ainsi que les possibilités de recherches dans les fonds privés, par forcément inaccessibles au grand public.Ecrit par deux spécialistes des recherches sur l'histoire communale, cet ouvrage vous donne, thème par thème, toutes les pistes de recherche et vous guide pas à pas en fonction de la localité étudiée.


Guillotinés ? émigrés ? convaincus ? profiteurs ?

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Par curiosité, nous avons tous cherché un jour, sur les bases Internet consacrées à la guillotine, si l'un de nos ancêtres n'avait pas eu la tête tranchée sous la Terreur. Mais la Révolution ne se limite pas à l'échafaud et à la noblesse. Elle a concerné majoritairement le tiers-état (peuple et bourgeois). Ce guide vous donne les clefs d'entrée vers les documents d'époque, formant aux archives départementales des fonds distincts, rarement explorés par les généalogistes.Si votre famille vivait dans des régions « à risque » (l'Ouest, Lyon, le comtat venaissin, etc.) ou si elle avait déjà quelques petits biens (sans être pour autant très fortunée) ou si ses membres savaient lire et écrire (même difficilement), vous pouvez les retrouver :

  • parmi les victimes de la période (au-delà des condamnés à mort, plus d'un demi-million de personnes ont été emprisonnées entre 1793 et 1794)
  • parmi les émigrés (qui ne sont nobles que dans 18 % des cas)
  • parmi les membres des premières municipalités et des différents comités révolutionnaires, les gardes nationaux et les volontaires des armées de la République
  • parmi ceux que l'on pourrait qualifier de « profiteurs », c'est-à-dire les acheteurs de biens nationaux, parfois simplement des paysans arrondissant leurs lopins avec les terres saisies au clergé ou aux condamnés.
Le guide fournit toutes les pistes pour retrouver au mieux vos ancêtres et les événements locaux de la période révolutionnaire à partir des archives (1790-1800).


Mieux les comprendre pour mieux les éviter

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On croit connaître le nom et le prénom de son arrière grand-père, soldat tué en 1915, mais on ne le retrouve pourtant pas dans les listes de morts pour la France. On tient pour acquis le patronyme que l'on porte mais on ne le repère pas dans les tables décennales du XIXe siècle... En généalogie, lorsqu'on remonte le temps, les noms et les prénoms peuvent jouer des tours auxquels on ne s'attend pas et la recherche s'en trouve compliquée.Ceux qui débutent en généalogie ignorent souvent que, jusqu'à l'entre-deux-guerres, beaucoup de nos aïeux ne portaient pas comme prénom usuel celui de l'état civil. Ils ignorent aussi que, dans de nombreuses régions, par exemple la Normandie, c'était le dernier prénom de l'état civil (et pas le premier comme aujourd'hui) qui était utilisé au quotidien. Ainsi, votre arrière grand-père, enregistré à l'état civil sous les prénoms de Marie-Louis-Victor, n'a peut-être été connu dans la famille que comme Victor ou comme Ernest !Quant aux noms de famille, leur orthographe s'est figée en 1877, avec l'apparition du livret de famille. Plus vous remonterez votre arbre généalogique, plus vous trouverez de variantes orthographiques. Phonétiquement, le nom restait le même... à quelques exceptions près. Car certaines époques avaient l'habitude de traduire les patronymes, certaines régions celles de prononcer différemment certaines syllabes, ce qui entrainait des transformations des noms lors des déplacements des familles. D'où l'utilité de ce guide pratique pour lever bien des blocages.