Une frappe derrière la nuque. Le froid des abattoirs. La routine du "planton des frigos". Des phrases courtes comme un couteau plongeant dans la chair. L'abattement de l'homme abattu par les mêmes gestes mille fois recommencés. L'agonie de l'espoir. Les maigres lueurs d'espoir. Le corps d'une femme aimée. Le corps d'une autre, qui prend entre ses bras, la place de la bête morte. Cette tuerie commerciale qui ravage l'esprit. Cette routine quotidienne sur la chaine de l'usine. Cette vie dehors qui se réchauffe parfois au soleil d'une plage à Pornic, dans la solitude d'une partie de pêche, dans l'isolement de la caravane. Cette vie dehors triste. Cette vie dehors ressemble à celle du "Grand soir", les néons, le Super U chauffé ou climatisé, lieu rassurant, viandes sous cellophane, viandes poussant des caddies.
Un court texte, mais un grand texte. Un coup au plexus. Est-ce toi Erwan qui est fou ou est-ce la vie qui est devenue folle ? Perso j'ai mon idée sur la question.
Le destin extraordinaire d'un simple militaire qui se hisse au sommet de l'état. Un premier roman maîtrisé, aux couleurs et aux parfums de l'Afrique, Une réflexion sur le pouvoir politique et son utilisation. Intelligent, actuel et universel.
Un vrai et grand roman d'aventures avec le Mexique et la soif inassouvie de l'or pour toile de fond. Un texte superbe !
L'histoire de la Belgique revue et corrigée dans un premier roman très original. Bernard Quiriny nous livre avec humour une réflexion acérée sur les régimes dictatoriaux et l'asservissement humain.
Une comédie grinçante dans laquelle une résidence de standing, dotée d'une vie propre, persécute ses occupants. Dans cette satire de l'urbanisation à outrance, on retrouve l'humour propre à Bernard Quiriny qui fait mouche et qui appuie là où ça fait mal.