- EAN13
- 9782130818854
- ISBN
- 978-2-13-081885-4
- Éditeur
- Presses universitaires de France
- Date de publication
- 05/2019
- Nombre de pages
- 367
- Dimensions
- 18,7 x 12,7 x 2,2 cm
- Poids
- 380 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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On a longtemps vendu à l’opinion publique l’illusion aujourd’hui hautement inflammable d’une transition écologique merveilleuse, qui créerait emplois et richesses pour tous, tout en redonnant à la nature son lustre d’antan. Cette caverne d’Ali Baba n’existe pas.
Au contraire, quoi que l’on fasse, la lutte pour le climat est attentatoire au pouvoir d’achat. Elle nous oblige à nous détourner à moyen terme de cette énergie fossile qui a fait notre fortune pendant deux siècles et à demander aux pays en développement d’en faire autant.
Cette guerre pour le climat ne pourra se gagner sans la mobilisation de chacun. Cela nécessite d’appliquer le principe pollueur-payeur, en imposant un prix universel du carbone reflétant la valeur du dommage qu’il génère, quitte à le compenser pour les plus pauvres. Mais les Français sont-ils prêts à sacrifier un peu de leur bien-être aujourd’hui pour améliorer beaucoup le bien-être d’autrui, même si cet autrui n’est essentiellement pas français, et qu’il n’est probablement même pas encore né ? Pour la plupart, ici et ailleurs, la fin du mois passe avant la fin du monde. Ce constat dérangeant pose la question de nos responsabilités envers l’humanité.
Au contraire, quoi que l’on fasse, la lutte pour le climat est attentatoire au pouvoir d’achat. Elle nous oblige à nous détourner à moyen terme de cette énergie fossile qui a fait notre fortune pendant deux siècles et à demander aux pays en développement d’en faire autant.
Cette guerre pour le climat ne pourra se gagner sans la mobilisation de chacun. Cela nécessite d’appliquer le principe pollueur-payeur, en imposant un prix universel du carbone reflétant la valeur du dommage qu’il génère, quitte à le compenser pour les plus pauvres. Mais les Français sont-ils prêts à sacrifier un peu de leur bien-être aujourd’hui pour améliorer beaucoup le bien-être d’autrui, même si cet autrui n’est essentiellement pas français, et qu’il n’est probablement même pas encore né ? Pour la plupart, ici et ailleurs, la fin du mois passe avant la fin du monde. Ce constat dérangeant pose la question de nos responsabilités envers l’humanité.
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