- EAN13
- 9791030202045
- Éditeur
- Fauves Editions
- Date de publication
- 20/06/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791030202045
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En France, l'Etat et les entreprises, dirigés par des diplômés de grandes
écoles, ont gravement laissé péricliter l'université. Séparée des grands
organismes de recherche, confinée dans la misère financière, elle est
désormais dangereusement supplantée par l'essor des formations privées. Où
sont les Oxford et Cambridge français ? En France « la fac » n'a pas la cote.
Mais certaines grandes écoles non plus : notre désespérant marasme économique
interpelle les élites. L'ENA est détestée, Polytechnique n'est pas dans les
300 premières universités mondiales du classement de Shanghaï, où l'on ne
trouve par ailleurs que deux universités françaises dans les cent premières...
En France, 80 universités, 300 grandes écoles, 20 « grands établissements » et
40 « grands organismes » travaillent en ordre totalement dispersé et se
regardent en chiens de faïence : c'est un énorme gâchis de matière grise et de
moyens matériels qui entrave la performance économique du pays, nuit à son
rayonnement scientifique, et engendre deux cultures qui se déchirent. La
France doit d'urgence recoller les morceaux éparpillés de son enseignement
supérieur et de sa recherche pour redevenir fière de ses chercheurs et de ses
campus. Pour retrouver son prestige, notre université va devoir faire comme
Sciences Po et Dauphine : devenir sélective et payante en fonction des revenus
familiaux. Autrement dit : ce ne sont pas les écoles qu'il faut rapprocher de
l'université, mais l'université qu'il faut rapprocher de
écoles, ont gravement laissé péricliter l'université. Séparée des grands
organismes de recherche, confinée dans la misère financière, elle est
désormais dangereusement supplantée par l'essor des formations privées. Où
sont les Oxford et Cambridge français ? En France « la fac » n'a pas la cote.
Mais certaines grandes écoles non plus : notre désespérant marasme économique
interpelle les élites. L'ENA est détestée, Polytechnique n'est pas dans les
300 premières universités mondiales du classement de Shanghaï, où l'on ne
trouve par ailleurs que deux universités françaises dans les cent premières...
En France, 80 universités, 300 grandes écoles, 20 « grands établissements » et
40 « grands organismes » travaillent en ordre totalement dispersé et se
regardent en chiens de faïence : c'est un énorme gâchis de matière grise et de
moyens matériels qui entrave la performance économique du pays, nuit à son
rayonnement scientifique, et engendre deux cultures qui se déchirent. La
France doit d'urgence recoller les morceaux éparpillés de son enseignement
supérieur et de sa recherche pour redevenir fière de ses chercheurs et de ses
campus. Pour retrouver son prestige, notre université va devoir faire comme
Sciences Po et Dauphine : devenir sélective et payante en fonction des revenus
familiaux. Autrement dit : ce ne sont pas les écoles qu'il faut rapprocher de
l'université, mais l'université qu'il faut rapprocher de
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