- EAN13
- 9782897942304
- Éditeur
- Somme toute
- Date de publication
- 08/06/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Régine Robin est décédée en février 2021 des suites d’un cancer. Jusqu’au
dernier moment, elle a travaillé avec Stéphane Lépine à ce qui devait être son
dernier livre. Pourquoi des entretiens avec Régine Robin alors que bon nombre
de ses textes ont déjà une portée autobiographique ? Parce que Régine Robin
fait partie de ces voix parallèles au sein de la communauté intellectuelle du
Québec qui nous apprennent beaucoup sur nous-mêmes même lorsqu’elles ne nous
interpellent pas directement. Régine Robin était l’une de ces voix critiques,
à la fois entièrement engagée dans la société québécoise et en marge de celle-
ci. Née ailleurs, vivant un peu partout dans le monde, surtout en France, mais
demeurant toujours attachée à Montréal en raison de son travail universitaire
et du caractère multiple, bigarré, voire hétéroclite de cette ville. Lire ces
entretiens, c’est entrer à la fois dans la bibliothèque et dans la mythologie
de Régine Robin. Plus encore qu’une introduction à son oeuvre, c’est une
invitation à comprendre le discours de l’exil, de l’extériorité, ce qui est
peut-être au final le meilleur moyen d’enfin répondre aux vieilles antiennes
du discours identitaire.
dernier moment, elle a travaillé avec Stéphane Lépine à ce qui devait être son
dernier livre. Pourquoi des entretiens avec Régine Robin alors que bon nombre
de ses textes ont déjà une portée autobiographique ? Parce que Régine Robin
fait partie de ces voix parallèles au sein de la communauté intellectuelle du
Québec qui nous apprennent beaucoup sur nous-mêmes même lorsqu’elles ne nous
interpellent pas directement. Régine Robin était l’une de ces voix critiques,
à la fois entièrement engagée dans la société québécoise et en marge de celle-
ci. Née ailleurs, vivant un peu partout dans le monde, surtout en France, mais
demeurant toujours attachée à Montréal en raison de son travail universitaire
et du caractère multiple, bigarré, voire hétéroclite de cette ville. Lire ces
entretiens, c’est entrer à la fois dans la bibliothèque et dans la mythologie
de Régine Robin. Plus encore qu’une introduction à son oeuvre, c’est une
invitation à comprendre le discours de l’exil, de l’extériorité, ce qui est
peut-être au final le meilleur moyen d’enfin répondre aux vieilles antiennes
du discours identitaire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.