Derrière le trône, Mémoires d'un parlementaire québécois, 1936-1958
EAN13
9782896641864
Éditeur
Éditions du Septentrion
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Derrière le trône

Mémoires d'un parlementaire québécois, 1936-1958

Éditions du Septentrion

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782896641864
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    19.99
LA COUTUME EST BIEN CONNUE au Parlement : on se donne souvent rendez-vous
derrière le fauteuil du président (le " trône "), dans le couloir et les
pièces attenantes, pour discuter entre membres d'un même parti, ou entre
adversaires, négocier des accords ou orchestrer des stratégies, en privé, loin
des micros et des caméras. Cette expression s'applique parfaitement aux
mémoires d'Hector Laferté : il évoque souvent des faits, des incidents et des
conversations qui ont échappé à l'attention des observateurs politiques de son
époque et des historiens.Hector Laferté a connu l'une des plus longues
carrières parlementaires dans l'histoire du Québec. Jeune, on le comparaît à
Wilfrid Laurier. Successivement fonctionnaire, député et conseiller
législatif, il a fréquenté l'Hôtel du Parlement pendant plus de soixante ans
et occupé des fonctions qui l'ont placé au premier rang des événements
politiques et parlementaires de son époque. Il a été ministre, président ("
orateur ") des deux chambres et leader de l'Opposition au Conseil
législatif.Dans ces mémoires qu'on aurait pu intituler " Un libéral dans la
Grande Noirceur ", Laferté aborde les sujets les plus divers. Il peut parler
aussi bien des tractations qui entourent la formation d'un cabinet, des
stratégies déployées au Parlement, des tactiques électorales et des
orientations de son parti, que des dessous d'une nomination ou d'un vote en
Chambre, des petits travers de certains collègues, de questions purement
protocolaires, des dernières rumeurs politiques ou mondaines... Libéral depuis
toujours, mais pas fanatique, il n'épargne pas l'Union nationale et Duplessis,
mais il ne laisse pas passer grand-chose à certains membres de son parti : il
sait distinguer les vrais rouges des tièdes et des " cailles "... Homme de
tradition et de conviction, " seul survivant d'une grande épopée ", selon son
expression, il se pose en gardien des us et coutumes parlementaires, du fair
play et de la gentilhommerie en politique, de l'indépendance du Parlement - et
du Conseil législatif en particulier - face à l'Exécutif envahissant.Dès le
départ, il avertit le lecteur : Veritas liberabit vos (La vérité vous rendra
libre)...
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