- EAN13
- 9782862727622
- Éditeur
- Presses universitaires de Saint-Étienne
- Date de publication
- 07/07/2022
- Collection
- Le XIXe siècle en représentation(s)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Jeu des familles dans le roman du XIXe siècle
Claudie Bernard
Presses universitaires de Saint-Étienne
Le XIXe siècle en représentation(s)
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782862727622
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Médiation entre l’individu et la société, la famille apparaît comme un facteur
essentiel tant dans la construction des égos que dans l’élaboration de l’ordre
collectif. En un XIXe siècle où se modifient les normes et les pratiques de
l’institution, le roman explore les règles, les enjeux, les dessous de cartes
de celle-ci, et, misant sur la dynamique de la mêmeté et de l’altérité qui
assure le renouvellement domestique et généalogique, en fait jouer les
possibles. Le Jeu des familles se penche d’abord, avec Balzac puis Paul
Bourget, sur les nostalgies patriarcales, qui exaltent les valeurs de la
filiation et de la transmission, vecteurs de la mêmeté. Il se tourne ensuite,
avec Balzac, les Goncourt et Zola, vers les atouts et les handicaps du
familialisme bourgeois moderne, qui privilégie les préférences individuelles
et l’alliance, point d’insertion de l’« autre ». Il examine l’utopie d’une
rédemption fraternitaire proposée par George Sand et Eugène Sue, qui rêvent de
faire de la famille la matrice de la cohabitation des classes et de la
réconciliation des sexes. Il suit enfin, chez Edmond de Goncourt, Barbey
d’Aurevilly et Elémir Bourges, la décadence des lignages et des maisonnées fin
de siècle, dans lesquelles se brouillent délibérément les cartes. Convoquant
de nombreux textes, fictionnels et non fictionnels, cet essai montre comment
le roman répercute, repense, reconfigure l’institution, et participe ainsi à
sa redéfinition.
essentiel tant dans la construction des égos que dans l’élaboration de l’ordre
collectif. En un XIXe siècle où se modifient les normes et les pratiques de
l’institution, le roman explore les règles, les enjeux, les dessous de cartes
de celle-ci, et, misant sur la dynamique de la mêmeté et de l’altérité qui
assure le renouvellement domestique et généalogique, en fait jouer les
possibles. Le Jeu des familles se penche d’abord, avec Balzac puis Paul
Bourget, sur les nostalgies patriarcales, qui exaltent les valeurs de la
filiation et de la transmission, vecteurs de la mêmeté. Il se tourne ensuite,
avec Balzac, les Goncourt et Zola, vers les atouts et les handicaps du
familialisme bourgeois moderne, qui privilégie les préférences individuelles
et l’alliance, point d’insertion de l’« autre ». Il examine l’utopie d’une
rédemption fraternitaire proposée par George Sand et Eugène Sue, qui rêvent de
faire de la famille la matrice de la cohabitation des classes et de la
réconciliation des sexes. Il suit enfin, chez Edmond de Goncourt, Barbey
d’Aurevilly et Elémir Bourges, la décadence des lignages et des maisonnées fin
de siècle, dans lesquelles se brouillent délibérément les cartes. Convoquant
de nombreux textes, fictionnels et non fictionnels, cet essai montre comment
le roman répercute, repense, reconfigure l’institution, et participe ainsi à
sa redéfinition.
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