- EAN13
- 9782815946759
- Éditeur
- Editions de l'Aube
- Date de publication
- 07/04/2022
- Collection
- Monde en cours - Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La société de la régression : le communautarisme à l'assaut de l'individu
Thierry AIMAR
Editions de l'Aube
Monde en cours - Essais
Autre version disponible
Notre société est entrée dans une phase de régression généralisée. Mais ce
n’est pas l’individualisme qui en est la cause, mais le communautarisme.
L’idéologie contemporaine déplore l’effacement du collectif devant
l’individuel. Chaque jour nous démontre l’inverse. Dans nos sociétés modernes,
les individus sont en train de disparaitre, au profit de logiques
communautaires qui gangrènent leurs esprits et détruisent leurs
particularismes. Les derniers résistants, priés de se soumettre à la dictature
des réseaux sociaux, ont de plus en plus de mal à échapper à cette pression.
Mais lorsque les individus ne sont plus considérés par leurs caractéristiques
subjectives, mais selon un estampillage communautaire (ethnique, religieux,
racial, national, de genre), les problèmes surviennent nécessairement car leur
mode de relation ne peut pas être l’échange, fondé sur l’intérêt réciproque
des parties, mais la violence et la prédation. Le communautarisme repose sur
une logique de privilèges sans laquelle il n’aurait aucun fondement. Il oblige
les gens à penser en meutes qui s’affrontent pour prélever sous forme de
rentes une richesse produite par d’autres.
n’est pas l’individualisme qui en est la cause, mais le communautarisme.
L’idéologie contemporaine déplore l’effacement du collectif devant
l’individuel. Chaque jour nous démontre l’inverse. Dans nos sociétés modernes,
les individus sont en train de disparaitre, au profit de logiques
communautaires qui gangrènent leurs esprits et détruisent leurs
particularismes. Les derniers résistants, priés de se soumettre à la dictature
des réseaux sociaux, ont de plus en plus de mal à échapper à cette pression.
Mais lorsque les individus ne sont plus considérés par leurs caractéristiques
subjectives, mais selon un estampillage communautaire (ethnique, religieux,
racial, national, de genre), les problèmes surviennent nécessairement car leur
mode de relation ne peut pas être l’échange, fondé sur l’intérêt réciproque
des parties, mais la violence et la prédation. Le communautarisme repose sur
une logique de privilèges sans laquelle il n’aurait aucun fondement. Il oblige
les gens à penser en meutes qui s’affrontent pour prélever sous forme de
rentes une richesse produite par d’autres.
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