Les empires, Antiquité et Moyen Âge. Analyse comparée
EAN13
9782753530706
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les empires

Antiquité et Moyen Âge. Analyse comparée

Presses universitaires de Rennes

Histoire

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L’empire est une forme d’état qui est attestée tout au long de l’Antiquité et
du Moyen Âge, mais qui a été peu souvent étudiée en tant que telle en raison
des succès rencontrés en Europe occidentale par l’état-nation. Loin de toute
visée encyclopédique, cet ouvrage collectif a pour objet de définir en tant
que structure politique la notion d’empire à partir d’une sélection qui invite
à la comparaison. Ont fait l’objet d’une synthèse rédigée par des spécialistes
reconnus les empires suivants : l’Assyrie, Athènes au ve siècle, les
Séleucides, Rome depuis la République jusqu’à la fin de l’Antiquité, Byzance,
les Carolingiens, le Saint-Empire romain germanique, Gênes, le califat
abbasside, les Almoravides et le califat almohade. Une analyse comparée a été
tentée à l’aide d’un argumentaire qui a conduit à traiter de façon
systématique dans les onze contributions les trois questions : la terminologie
utilisée durant l’Antiquité et le Moyen Âge pour désigner ce que nous appelons
un empire ; le mode de fonctionnement politique, administratif et militaire de
la structure impériale ; la manière dont les idées, informations, objets ou
personnes circulaient dans l’espace impérial depuis le(s) centre(s) du pouvoir
vers les périphéries ou dans l’autre sens. Les réponses liées à chacun des
empires étudiés ont fait apparaître cinq traits communs : sentiment de
s’inscrire dans une continuité historique ; existence d’un ou plusieurs
pouvoirs centraux forts dont l’exercice passait par le commandement militaire,
la délégation de compétences et l’alliance avec des pouvoirs locaux ; mise en
relation de ce(s) centre(s) avec les périphéries ; prétentions à
l’universalisme ; identité impériale au sein d’espaces étendus marqués par une
diversité ethnique, politique et culturelle. L’ensemble de ces cinq
caractéristiques ou en tout cas la majorité d’entre elles se sont combinées et
articulées d’une manière et sous une forme qui sont propres à chacune des
entités politiques étudiées dans cet ouvrage. Il faut à ce titre cesser de
raisonner par référence à un idéal-type qui serait à identifier avec l’Empire
romain ou les empires coloniaux de l’époque contemporaine et à l’aune duquel
les autres empires, antérieurs et postérieurs, seraient à évaluer. La
référence à l’Antiquité et au Moyen Âge témoigne de la variété des expériences
historiques dont chacune engendra une forme spécifique d’empire.
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