- EAN13
- 9782738183781
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 09/09/2004
- Collection
- Travaux du Collège de France
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782738183781
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
21.99
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Papier - Odile Jacob 31,90
Le Moyen Âge est loin de nous. Ne l’est-il pas plus encore, perçu à travers le
regard d’un savant du XIXe siècle ? C’est tout le contraire. Gaston Paris
(1849-1903), comme les romantiques, sent dans la poésie du Moyen Âge la «
source fraîche » qui a renouvelé et revigoré la culture de l’Europe en
reflétant la sensibilité de ses peuples. Mais, selon l’esprit du second XIXe
siècle, il cherche aussi à faire de la philologie une science, en s’inspirant
des méthodes pratiquées dans les universités allemandes, et il est convaincu
que seule l’étude du passé en rend la connaissance féconde. Il est de son
vivant considéré dans l’Europe entière comme le guide et la conscience des
études de langue et de littérature du Moyen Âge, qui font alors des progrès
décisifs. Homme d’esprit, d’éloquence et de cœur, dreyfusard engagé, il est si
peu oublié que, dans de nombreux pays, des chercheurs se penchent sur son
œuvre. À l’occasion du centenaire de sa mort, ils se sont réunis au Collège de
France, où il fut professeur et dont il fut l’administrateur, pour mesurer ce
qu’il a apporté à son époque et ce qu’il représente encore aujourd’hui. Michel
Zink est membre de l’Institut et professeur au Collège de France. Spécialiste
de littérature médiévale, il est l’auteur de nombreux ouvrages qui font
référence, dont récemment Poésie et conversion au Moyen Âge.
regard d’un savant du XIXe siècle ? C’est tout le contraire. Gaston Paris
(1849-1903), comme les romantiques, sent dans la poésie du Moyen Âge la «
source fraîche » qui a renouvelé et revigoré la culture de l’Europe en
reflétant la sensibilité de ses peuples. Mais, selon l’esprit du second XIXe
siècle, il cherche aussi à faire de la philologie une science, en s’inspirant
des méthodes pratiquées dans les universités allemandes, et il est convaincu
que seule l’étude du passé en rend la connaissance féconde. Il est de son
vivant considéré dans l’Europe entière comme le guide et la conscience des
études de langue et de littérature du Moyen Âge, qui font alors des progrès
décisifs. Homme d’esprit, d’éloquence et de cœur, dreyfusard engagé, il est si
peu oublié que, dans de nombreux pays, des chercheurs se penchent sur son
œuvre. À l’occasion du centenaire de sa mort, ils se sont réunis au Collège de
France, où il fut professeur et dont il fut l’administrateur, pour mesurer ce
qu’il a apporté à son époque et ce qu’il représente encore aujourd’hui. Michel
Zink est membre de l’Institut et professeur au Collège de France. Spécialiste
de littérature médiévale, il est l’auteur de nombreux ouvrages qui font
référence, dont récemment Poésie et conversion au Moyen Âge.
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