- EAN13
- 9782702169667
- Éditeur
- Kero
- Date de publication
- 17/03/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Kero 19,50
Enquête sur ces industriels qui nous empoisonnent
La production mondiale de plastique va doubler d'ici 2040. Les nettoyages de
plages et autres interdictions de cotons-tiges ne suffiront pas à éteindre la
menace. L’industrie promet d’injecter 1,5 milliard de dollars pour muscler le
recyclage. Ce qu’elle dit moins, c’est qu’elle projette d'investir, rien
qu’aux États-Unis, 200 milliards dans de nouvelles usines de production. De
son côté, l’Europe réglemente le plastique à usage unique tout en laissant le
milliardaire britannique Jim Ratcliffe et son entreprise Ineos construire sur
le port d'Anvers un énorme site de production, alimenté par du gaz de schiste
américain. Destination phare des déchets occidentaux, l’Asie fait désormais
figure de première poubelle de la planète.
À l’image du tabac en son temps, ou plus récemment de Monsanto, les
industriels s’emploient à fabriquer du doute, minimiser les dangers du
plastique pour détourner l’attention de la face cachée de l’iceberg. Car au-
delà de la pollution visible qu’il génère, le plastique nous empoisonne au
quotidien. Un poison impalpable fait d’additifs toxiques et de microparticules
qui imprègnent l’air, l’eau, les sols et les corps. Pollution, danger
climatique, mortalité accrue, chute de la fertilité… Le plastique n’est plus
fantastique.
De la Chine, premier producteur mondial de plastique, aux stratégies de
l'industrie en Afrique, le nouveau marché à conquérir, en passant par la «
Death Alley » en Louisiane et son taux record de cancers, bienvenue dans une
industrie qui nous intoxique, mais ne connaît pas la crise.
La production mondiale de plastique va doubler d'ici 2040. Les nettoyages de
plages et autres interdictions de cotons-tiges ne suffiront pas à éteindre la
menace. L’industrie promet d’injecter 1,5 milliard de dollars pour muscler le
recyclage. Ce qu’elle dit moins, c’est qu’elle projette d'investir, rien
qu’aux États-Unis, 200 milliards dans de nouvelles usines de production. De
son côté, l’Europe réglemente le plastique à usage unique tout en laissant le
milliardaire britannique Jim Ratcliffe et son entreprise Ineos construire sur
le port d'Anvers un énorme site de production, alimenté par du gaz de schiste
américain. Destination phare des déchets occidentaux, l’Asie fait désormais
figure de première poubelle de la planète.
À l’image du tabac en son temps, ou plus récemment de Monsanto, les
industriels s’emploient à fabriquer du doute, minimiser les dangers du
plastique pour détourner l’attention de la face cachée de l’iceberg. Car au-
delà de la pollution visible qu’il génère, le plastique nous empoisonne au
quotidien. Un poison impalpable fait d’additifs toxiques et de microparticules
qui imprègnent l’air, l’eau, les sols et les corps. Pollution, danger
climatique, mortalité accrue, chute de la fertilité… Le plastique n’est plus
fantastique.
De la Chine, premier producteur mondial de plastique, aux stratégies de
l'industrie en Afrique, le nouveau marché à conquérir, en passant par la «
Death Alley » en Louisiane et son taux record de cancers, bienvenue dans une
industrie qui nous intoxique, mais ne connaît pas la crise.
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