- EAN13
- 9782347001995
- Éditeur
- Michalon Editeur
- Date de publication
- 21/01/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Au royaume de la CGT
La résistible ascension de Philippe Martinez
Jean-Bernard Gervais
Michalon Editeur
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782347001995
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13.99
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Journaliste et sympathisant cégétiste, Jean-Bernard Gervais intègre les rangs
de la Confédération générale du Travail fin 2016, comme conseiller en
communication. La Confédération vient de perdre la bataille contre la loi
Travail, menée par son tout nouveau secrétaire général, Philippe Martinez.
Pour le conseiller en com' qui se pense alors au plus près de ses convictions,
l'illusion sera de courte durée. Au siège de la CGT, à Montreuil, se côtoient
des « camarades » sans morale, des militants nostalgiques et des opportunistes
sans états d'âme, évoluant dans un climat de crainte et de jalousie. Durant
deux ans, il sera ainsi le spectateur impuissant de la lente mais inexorable
perte de vitesse de la CGT, grevée par ses échecs consécutifs – les
ordonnances Macron et la réforme de la SNCF – et spoliée de sa place de
premier syndicat de France au profit de la CFDT. Sur le terrain du combat
social, force est de constater que la lutte se fait désormais ailleurs, au
sein de corporations et de secteurs mieux organisés et plus déterminés, bien
éloignés des querelles et mesquineries de la direction de la Confédération. Le
diagnostic corrosif d'un militant désabusé, sur les pathologies qui rongent ce
qui fut le fer de lance du mouvement ouvrier, devenu aujourd'hui le royaume
d'un seul homme : Philippe Martinez.
de la Confédération générale du Travail fin 2016, comme conseiller en
communication. La Confédération vient de perdre la bataille contre la loi
Travail, menée par son tout nouveau secrétaire général, Philippe Martinez.
Pour le conseiller en com' qui se pense alors au plus près de ses convictions,
l'illusion sera de courte durée. Au siège de la CGT, à Montreuil, se côtoient
des « camarades » sans morale, des militants nostalgiques et des opportunistes
sans états d'âme, évoluant dans un climat de crainte et de jalousie. Durant
deux ans, il sera ainsi le spectateur impuissant de la lente mais inexorable
perte de vitesse de la CGT, grevée par ses échecs consécutifs – les
ordonnances Macron et la réforme de la SNCF – et spoliée de sa place de
premier syndicat de France au profit de la CFDT. Sur le terrain du combat
social, force est de constater que la lutte se fait désormais ailleurs, au
sein de corporations et de secteurs mieux organisés et plus déterminés, bien
éloignés des querelles et mesquineries de la direction de la Confédération. Le
diagnostic corrosif d'un militant désabusé, sur les pathologies qui rongent ce
qui fut le fer de lance du mouvement ouvrier, devenu aujourd'hui le royaume
d'un seul homme : Philippe Martinez.
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