- EAN13
- 9782271118516
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 29/03/2018
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Avec l'essor des nationalismes et des populismes en Europe, la notion de
fascisme revient en force dans le débat politique, qu'il s'agisse, pour les
uns, de dénoncer un hypothétique retour des
années trente ou pour les autres, de stigmatiser l'" islamo-fascisme ".
Avec l'essor des nationalismes et des populismes en Europe, la notion de
fascisme revient en force dans le débat politique, qu'il s'agisse, pour les
uns, de dénoncer un hypothétique retour des
années trente ou pour les autres, de stigmatiser l'" islamo-fascisme ".
Au moment où les démocraties européennes montrent des signes de fatigue, il
est impératif de revisiter le sens de ce mot en mobilisant une approche
historique et en replaçant ce phénomène politique dans le pays qui l'a vu
naître : l'Italie.
Marie-Anne Matard-Bonucci rappelle ainsi le rôle et la place inédite de la
violence dans l'idéologie fasciste et dans ses pratiques. Une violence non
seulement utilisée pour anéantir les adversaires politiques mais aussi mise en
oeuvre sur un mode génocidaire dans les colonies italiennes. En étudiant
certains domaines peu abordés par les historiens, elle décrypte l'impact du
projet fasciste sur le quotidien des Italiens, le projet de construction d'un
" homme nouveau " conduisant le régime à vouloir contrôler les comportements,
changer les caractères jusque dans la sphère de l'intime : des usages
linguistiques au rire, des loisirs aux affects. Elle souligne aussi la
plasticité de l'idéologie fasciste, l'exaltation de l'action et du pragmatisme
permettant métamorphoses et reniements.
À rebours des idées reçues, Marie-Anne Matard-Bonucci insiste enfin sur la
nature raciste et antisémite du régime mussolinien : l'Italie fasciste fut le
seul État à avoir expérimenté en même temps une politique raciste coloniale et
un antisémitisme d'État.
fascisme revient en force dans le débat politique, qu'il s'agisse, pour les
uns, de dénoncer un hypothétique retour des
années trente ou pour les autres, de stigmatiser l'" islamo-fascisme ".
Avec l'essor des nationalismes et des populismes en Europe, la notion de
fascisme revient en force dans le débat politique, qu'il s'agisse, pour les
uns, de dénoncer un hypothétique retour des
années trente ou pour les autres, de stigmatiser l'" islamo-fascisme ".
Au moment où les démocraties européennes montrent des signes de fatigue, il
est impératif de revisiter le sens de ce mot en mobilisant une approche
historique et en replaçant ce phénomène politique dans le pays qui l'a vu
naître : l'Italie.
Marie-Anne Matard-Bonucci rappelle ainsi le rôle et la place inédite de la
violence dans l'idéologie fasciste et dans ses pratiques. Une violence non
seulement utilisée pour anéantir les adversaires politiques mais aussi mise en
oeuvre sur un mode génocidaire dans les colonies italiennes. En étudiant
certains domaines peu abordés par les historiens, elle décrypte l'impact du
projet fasciste sur le quotidien des Italiens, le projet de construction d'un
" homme nouveau " conduisant le régime à vouloir contrôler les comportements,
changer les caractères jusque dans la sphère de l'intime : des usages
linguistiques au rire, des loisirs aux affects. Elle souligne aussi la
plasticité de l'idéologie fasciste, l'exaltation de l'action et du pragmatisme
permettant métamorphoses et reniements.
À rebours des idées reçues, Marie-Anne Matard-Bonucci insiste enfin sur la
nature raciste et antisémite du régime mussolinien : l'Italie fasciste fut le
seul État à avoir expérimenté en même temps une politique raciste coloniale et
un antisémitisme d'État.
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