Le Livre noir de la mondialisation : 400 millions de morts
EAN13
9782259278430
Éditeur
Plon
Date de publication
Collection
Tribune libre
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le Livre noir de la mondialisation : 400 millions de morts

Plon

Tribune libre

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782259278430
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    13.99
CORONAVIRUS, GUERRES DE PILLAGE, FAIM, MALADIES, ESCLAVAGE MODERNE,
POLLUTION... LA MONDIALISATION TUE.
L'épidémie de coronavirus fut un traumatisme mondial profond : près d'un
milliard d'êtres humains durent être confinés dans quelque trente-cinq pays et
des dizaines de milliers sont morts. Son impact économique gigantesque fut
aussi un révélateur brutal de la dangerosité de la mondialisation. Car si
l'épidémie fut le déclencheur de la Grande Récession dans laquelle nous nous
débattons encore, la mondialisation, elle, en fut la poudrière.

Concentration extrême de l'appareil industriel mondial en Chine, chaînes
mondiales d'approvisionnement fondées sur le zéro stock, marchés financiers
débridés, pression générale à la baisse sur les dépenses publiques dont les
dépenses de santé : la mondialisation, système économique planétaire, a permis
que dans un sinistre effet-papillon, une infection à Wuhan provoque rapidement
des morts, des pénuries de toutes sortes et une récession à travers toute la
planète.

Les morts du coronavirus, bien que traumatisantes, ne sont cependant que
l'arbre qui cache la forêt des victimes de la mondialisation. Nous
démontrerons en effet dans ce livre que de 1992 à 2018, la mondialisation a
causé plus de 400 millions de morts.

600 000 sont morts de l'invasion américaine de l'Iraq pour prendre le contrôle
de ses ressources pétrolières. 6,5 millions sont morts dans des guerres de
pillage, en particulier au Congo-Kinshasa pour ses richesses minières. 11
millions sont morts de faim alors qu'assez de nourriture est produite pour
alimenter toute l'humanité. 60 millions sont morts sur le poste de travail,
c'est-à-dire de la pression mondiale à la baisse sur les conditions de santé
et de sécurité de la main d'œuvre. 69 millions sont morts de pollution
atmosphérique, c'est-à-dire des rejets toxiques de ce système économique
mondial consumériste et productiviste. 256 millions sont morts de maladies
pourtant soignables, c'est-à-dire morts de la répartition des ressources
plutôt que des maladies elles-mêmes.

Ces plus de 400 millions de morts sont le thème de ce livre noir de la
mondialisation.
S'identifier pour envoyer des commentaires.