Rançons, Le business des otages
EAN13
9782213679778
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Rançons

Le business des otages

Fayard

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Combien ? Dès qu’un otage est libéré, la question resurgit. Etat, familles,
entreprises et ONG paient pour récupérer le ressortissant, le fils ou le
salarié. Qu’ils soient pirates en Somalie, djihadistes au Sahel, Farc en
Colombie ou crapules en Haïti, tous n’ont d’yeux que pour elle : la rançon.
Vieille comme le monde, elle alimente aujourd’hui un véritable business.
Premiers à s’en saisir, les assureurs anglais l’ont baptisé K&R;, pour Kidnap
and Ransom. Les méthodes varient peu : preuves de vie, jeux de piste et
cortège d’intermédiaires. Face à ce terrible marché, précisément tarifé, les
acheteurs se sont organisés : la police d’abord, qui a découvert les vertus de
la négociation, le privé ensuite, qui de l’assureur au consultant, a développé
des services aussi spécialisés que coûteux.
Tiraillés entre le sauvetage de leurs ressortissants et la lutte anti-
terroriste, les gouvernements tâtonnent. A 10 millions l’otage à l’Argus
sahélien, la facture grimpe aussi vite que la qualité de l’armement des
jihadistes. La guerre au Mali semble avoir permis à François Hollande de
changer de « doctrine ». « On ne paiera pas », a-t-il dit. « On ne paiera plus
», a-t-on entendu. Vraiment ?
Au cours de cette enquête palpitante, Dorothée Moisan plonge dans le monde
secret des truands, terroristes, espions, négociateurs ou assureurs. Un livre
à vous faire enlever.
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