- EAN13
- 9782072648489
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 07/01/2016
- Collection
- Poésie/Gallimard
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 9,20
Anise Koltz est née au Grand-Duché du Luxembourg en 1928. À part de très
nombreux voyages en Asie, États-Unis, Afrique et Europe, elle a depuis sa
naissance toujours vécu dans son pays d’origine auquel elle est très attachée.
Du fait de l’occupation des Allemands pendant la dernière guerre, Anise Koltz
sera obligée à s’orienter vers la culture allemande. Ses premiers livres
seront donc édités à Luxembourg et en Allemagne. Mais dès les années quatre-
vingts, elle n’écrira plus qu’en français, abandonnant complètement
l'allemand, sa première langue littéraire. Son mari, le Dr René Koltz étant
mort prématurément des suites des tortures que lui avaient infligées les
nazis, elle se refuse depuis lors à user de la langue des bourreaux de son
époux. De 1963 à 1974, Anise et René Koltz ont animé les "Biennales de
Mondorf" qui se voulaient "un laboratoire, si modeste soit-il, de la
construction d’une société multiculturelle". Avec cette anthologie publiée en
Poésie/Gallimard, Anise Koltz explore et expose tous les thèmes d’une œuvre
vouée à l’incertitude, à l’inquiétude de ne pas formuler l’essentiel,
c’est-à-dire une réalité qui échappe sans cesse, qu’il s’agisse de sa part
visible ou du côté caché des choses. Ne souligne-t-elle pas comme s’il
s’agissait d’une évidence : "Autrefois, l’homme avait peur de l'avenir,
aujourd’hui l’avenir a peur des hommes !"
nombreux voyages en Asie, États-Unis, Afrique et Europe, elle a depuis sa
naissance toujours vécu dans son pays d’origine auquel elle est très attachée.
Du fait de l’occupation des Allemands pendant la dernière guerre, Anise Koltz
sera obligée à s’orienter vers la culture allemande. Ses premiers livres
seront donc édités à Luxembourg et en Allemagne. Mais dès les années quatre-
vingts, elle n’écrira plus qu’en français, abandonnant complètement
l'allemand, sa première langue littéraire. Son mari, le Dr René Koltz étant
mort prématurément des suites des tortures que lui avaient infligées les
nazis, elle se refuse depuis lors à user de la langue des bourreaux de son
époux. De 1963 à 1974, Anise et René Koltz ont animé les "Biennales de
Mondorf" qui se voulaient "un laboratoire, si modeste soit-il, de la
construction d’une société multiculturelle". Avec cette anthologie publiée en
Poésie/Gallimard, Anise Koltz explore et expose tous les thèmes d’une œuvre
vouée à l’incertitude, à l’inquiétude de ne pas formuler l’essentiel,
c’est-à-dire une réalité qui échappe sans cesse, qu’il s’agisse de sa part
visible ou du côté caché des choses. Ne souligne-t-elle pas comme s’il
s’agissait d’une évidence : "Autrefois, l’homme avait peur de l'avenir,
aujourd’hui l’avenir a peur des hommes !"
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