Le dynamiteur
EAN13
9782021388121
Éditeur
Le Seuil
Date de publication
Collection
Cadre vert
Langue
français
Langue d'origine
français
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Le dynamiteur

Le Seuil

Cadre vert

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1911\. Oskar Johansson a 23 ans. Dynamiteur, il participe au percement d'un
tunnel ferroviaire et manipule des explosifs pour fragmenter la roche. Mutile
a la suite d'un grave accident du travail, il reprendra pourtant son ancien
metier, se mariera, aura trois enfants, adherera aux ideaux socialistes puis
communistes. Au soir de sa vie, il partagera son temps entre la ville et un
cabanon de fortune sur une ile aux confins de l'archipel suedois.

Un mysterieux narrateur recueille la parole de cet homme de peu de mots, qui
aura vecu en lisiere de la grande histoire, a laquelle il aura pourtant
contribue, a sa maniere humble et digne.

Ce premier roman de Henning Mankell, ecrit a 25 ans, et inedit en France a ce
jour, se veut un hommage vibrant a la classe ouvriere, a ces millions
d'anonymes qui ont bati le modele suedois. Par son depouillement, sa beaute
austere, son emotion pudique, Le Dynamiteur contient en germe toute l'oeuvre a
venir de Mankell, sa tonalite solitaire, discrete, marquee a la fois par une
melancolie profonde et une confiance inebranlable dans l'individu.



Rabat gauche (photo + bio)



Henning Mankell, ne en 1948, a partage sa vie entre la Suede et le Mozambique.
Outre la celebre serie policiere " Wallander ", il est l'auteur de romans sur
l'Afrique ou sur des questions de societe recompenses par de nombreux prix
litteraires, de pieces de theatre et d'ouvrages pour la jeunesse. Henning
Mankell est mort a Goteborg le 5 octobre 2015 a l'age de 67 ans.



Rabat droit (presse)



" Henning Mankell n'etait pas qu'un grand auteur de polars et, plus
generalement, un bon romancier. C'etait, au meilleur et moins bavard sens du
terme, un homme engage. Ecrire lui a donne les formes par lesquelles, en
divertissant ses lecteurs, il rappelait les valeurs qui lui etaient cheres et
les angoisses qui le constituaient. Il aimait la solidarite et il avait peur
du temps : voir l'une disparaitre l'indignait, perdre l'autre le terrifiait.
Son oeuvre est celle d'un Alceste humaniste ou, si l'on prefere, d'un revolte
pascalien. " Philippe Lançon, Liberation


*[5e]: Cinquième
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