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    25 avril 2014

    amour, art

    Voici un vrai roman français, qui raconte une histoire belle d'amour, avec des mots choisis ; qui nous parle de notre monde, un peu.

    J'ai beaucoup aimé me laisser prendre par la main par l'auteur les 3 premiers quarts du roman, le dernier quart étant, à mon avis, de trop.

    Ceci dit, la quatrième de couverture est trompeuse, qui parle "d'élucidation des raisons qui ont précipité (la) fin". Je pense plutôt que le narrateur veut simplement raconter à son fils sa mère, sans forcément trouver les raisons du pourquoi ni du comment.

    J'ai aimé Paz, artiste mystérieuse, sans cesse en questions. J'ai aimé César, qui tente de faire de son mieux pour satisfaire tout le monde. J'ai aimé leur fils, portrait brossé à petits traits par-çi par-là.

    Pourtant, je n'ai pas ressenti de veritable émotion à la lecture de ces pages. J'avais envie d'y revenir, ce qui est déjà pas mal, mais sans plus.

    L'image que je retiendrai :

    Celle de l'oeuvre d'art "Boy with frog" à l'origine de la naissance du fils du narrateur.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2014/04/04/28934229.html


  • Conseillé par
    14 septembre 2013

    César journaliste parisien rencontre par hasard une jeune femme. Attiré par sa beauté, il remonte le fil jusqu’à elle. Paz est photographe d’origine espagnole. Espérant déclencher un intérêt de sa part, il écrit un article sur son travail. Paz en effet se manifeste mais pour lui indiquer qu’il n’a rien compris à sa démarche. Non seulement la carrière de Paz se met en route mais surtout c’est sur la base de cette erreur ou de ce malentendu qu’un amour sulfureux voit le jour entre eux. De cette relation, Hector naîtra. Un enfant voulu par César. Et c’est à Hector âgé de quatre ans que César écrit pour lui parler d’eux, de sa mère Paz.

    Christophe Ono-dit-Biot est lui-même journaliste et grand reporter donc beaucoup de propos tenus par César doivent être ceux de l’auteur. Ce qui se conçoit car tout écrivain dépose dans un roman une part de lui infime ou plus importante. Mais les considérations sur l’Europe culturelle qui s’étiole et sur l’art tenues dans des dîners, des réceptions ont eu tendance à me mettre en retrait de ce récit. Car il y a en a beaucoup. Trop à mon goût. Pourtant j’ai continué ma lecture car il s'en dégage un certain magnétisme.
    Au fil des pages, on ressent que Paz si gaie et si solaire se flétrit et César perd de sa confiance qui est agaçante ( il a tout vu ou presque). Tous deux se lézardent de manière différente et Paz s’écarte irrémédiablement.

    Les dernières pages prennent toute leur intensité. Christophe Ono-dit-Biot possède une écriture élégante et comme pour l’histoire, elle devient à fleur de peau à mesure que les pages se tournent.

    Un avis mitigé au final car un certain ennui a pointé son nez et c’est dommage !