Lydie B.

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2018

Christophe DONNER, grâce à son travail de recherche sur l’histoire de la photographie et de la phonographie, redonne vie aux véritables « inventeurs », Nicephore Niepce et Scott de Martinville, sans qui rien n’aurait été possible.
Ce roman nous fait vivre le quotidien de ces personnages dans leur époque le 19e siècle. Nous les accompagnons dans leurs errances et leurs découvertes, nous les soutenons et crions à l’injustice quand on leur vole la gloire et la fortune.
A la lecture de ce roman, nous devenons acteur, observateur, figurant, nous nous identifions.
Nous faisons corps avec l’histoire.

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2018

Le narrateur Simon a pour métier d’effacer les réputations numériques, de libérer les hommes de leur passé.
Mais peut-on vraiment gommer définitivement certaines choses de notre mémoire ?
Un appel téléphonique et le passé vous revient à la figure, Simon quitte sans explication son entourage pour rejoindre sa terre d’enfance, la Gasgogne.
Vingt ans se sont écoulés depuis sa fuite, ce retour va obliger Simon à reconstruire ses souvenirs et à accepter la vérité.
Une superbe écriture à fleur de peau, on ne sort pas indemne de ce roman, la lecture nous entraine dans le temps, le souvenir et l’enfance.
La fuite efface-t-elle la culpabilité ?

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2018

La quête d'un fils

Après le décès de leur mère, le narrateur et sa sœur vident son appartement, ils jettent tout.
Echappe à ce grand nettoyage, un dossier étiqueté « polar » et une dizaine de carnets pris au hasard dans les piles de documents, que récupère le fils.
A la lecture de ceux-ci, il constate que sa mère écrivait, notamment elle avait commencé un manuscrit intitulé « Le guetteur ». Ce texte l’intrigue, l’énigme de sa mère devient une obsession.
Il décide de prendre sa mère en filature tel un détective, il remonte le temps, cherche sa trace, retrouve les lieux qu’elle a fréquenté, les personnes qu’elle a côtoyées.
L’auteur nous plonge dans la vie de cette femme et dans les périodes de l’histoire qu’elle a traversées, notamment la guerre d’Algérie.
Ce roman est bouleversant de sincérité et riche en émotions.
« La quête d’un fils qui cherche à retrouver sa mère »

21,00
Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2018

En 2017, pour leurs vacances d’été, Lisa et Franck ont loué un gîte dans le Lot, un endroit perdu qui ne figure même pas sur les cartes.
Une idée de Lise, actrice plus assez jeune pour décrocher un rôle qui ne recherche rien d’autre que l’isolement loin de Paris pour méditer et peindre au calme.
Franck, producteur de cinéma, vient de s’associer avec deux jeunes loups n’imaginant leur avenir que par Netflix et par le numérique que lui rejette à tout prix.
Dès leur arrivée dans ce lieu hors du temps, Franck se sent effrayé par ce no-man’s land déconnecté de tous réseaux, terriblement angoissant.
La présence d’un chien-loup, réveille en Franck un instinct de maître dès que l’idée de partager un même repas avec l’animal s’impose à lui.
La bête entraînera son nouveau maître sur les pistes du passé intrigant du village où s’était réfugié en 1914, un étrange dompteur allemand et ses fauves.
Une histoire plongée dans un tabou indicible pour les habitants du village qui va faire surgir en Franck le peu de violence nécessaire pour se défendre et peut-être même pour attaquer.

Conseillé par (Libraire)
21 mai 2018

Vivre

« La beauté des jours » est le portrait d’une femme Jeanne. Elle est mariée, elle est employée dans un bureau de poste dans une petite ville vers Lyon, elle a deux filles, des jumelles qui sont presque adultes, elles font leurs études à Lyon.
Jeanne est une fille d’agriculteurs et comme ses parents elle est attachée à sa terre, aux animaux et à la beauté de la nature.
Avec son mari, Rémy elle mène une vie calme, routinière. Mais dans l’ordinaire du quotidien, elle sait se procurer des petits plaisirs, elle surveille les habitués des trains qui passent au bout de son jardin, elle suit des inconnus dans la rue pour se donner des allures d’enquêtrices, elle fait des listes, elle a des rituels.
Un jour, alors que le vent décroche un cadre du mur de son couloir, et que la photo de l’artiste Serbe Marina Abramovic en tombe, Jeanne se remémore comment au lycée un de ses professeurs l’a rendu totalement admiratrice de cette performeuse.
A partir du moment où le cadre se brise libérant la photo, on a le sentiment que quelque chose se libère simultanément en Jeanne et que des chaines se brisent, même si elle est heureuse de sa vie calme et sans relief.
Jeanne écrit des lettres à Marina Abramovic pour lui signifier mais surtout pour se mettre face à ce qu’elle lui montre de la vie. Comment l’art de Marina Abramovic qui l’a met en danger régulièrement lors de ses performances, va aussi changer la vie de Jeanne, rien de grave ni spectaculaire mais qui fera qu’elle va s’autoriser comme « des sorties de route » et en plus le hasard va remettre sur son chemin son amoureux de jeunesse.
Jeanne se pose alors des questions, sa sensibilité de femme est perturbée, elle a une quarantaine d’années, Rémy son mari ne la regarde plus forcément avec un œil aussi amoureux, même s’il l’aime profondément. Ses filles sont grandes, ses parents vieillissent, le temps passe, le temps file. Jeanne veut vivre à 100%, elle ne veut pas perdre une miette de bonheur.
Jeanne, c’est nous ! En Jeanne, on peut tous se retrouver. L’envie de vivre à fond, de ne pas laisser nos parents vieillirent sans leur dire qu’on les aime. Regarder chaque seconde de vie comme un don et en profiter au maximum. Voilà ce que nous dit ce roman.