Études littéraires, volume 40, numéro 3, automne 2009, Penser la littérature par la presse
EAN13
9782920949416
Éditeur
Département des littératures de l’Université Laval
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Études littéraires, volume 40, numéro 3, automne 2009

Penser la littérature par la presse

Département des littératures de l’Université Laval

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782920949416
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    8.50
Ce numéro d’Études littéraires se propose de réfléchir aux relations entre la
presse et la littérature, de la fin du XVIIIe au XXe siècle. Si naguère la
recherche distinguait soigneusement les territoires médiatiques et
littéraires, le renouveau de l’histoire culturelle et de l’histoire
littéraire, ainsi que la vague de fond sociocritique nous ont appris à
revisiter ces frontières trop communément acceptées. Certes, nulle discipline
scientifique ne peut penser et se penser sans frontières : ici le territoire
de la littérature, les rapports d’un texte avec son « co-texte »,
l’établissement des limites d’un corpus, ou encore toute la question des
effets du texte sur le social, effets qui supposent à la fois des passages et
des blocages entre le texte et le monde. Pour les historiens comme pour les
littéraires, il n’y a sans doute pas de pensée possible sans frontière, sans
limites et sans articulation fines de ces frontières et limites. Or, les
études actuelles de la presse, qu’elles soient celles de l’histoire
culturelle, de l’histoire littéraire, de la sociocritique ou de la sociologie
de la littérature et de l’imprimé, sont emportées dans un grand mouvement de
redéploiement. La raison essentielle en est sans doute la prise de conscience
de l’immense valeur qui gît dans ce continent englouti qu’est la presse. En
revisitant les hiérarchisations des corpus et les collaborations d’à peu près
tous les écrivains à la presse; en explorant et en analysant les genres
médiatiques qui constituent le corpus journalistique; en mettant en relation
directe les poétiques médiatiques et les poétiques littéraires pour voir
comment elles interagissent; en réévaluant à la hausse la qualité sémiotique
accordée aux diverses représentations issues du journal, susceptibles, peut-
être aussi bien que le roman, de dire le monde qui les a vues naître : en tout
cela les études littéraires confèrent une valeur irremplaçable à l’objet
journal et y trouvent une source de leur renouvellement. Ce numéro d’Études
littéraires entend contribuer à cette réflexion et invite à penser la
littérature par la presse.
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