Conseils de lecture

18,50
Conseillé par (Libraire)
14 juillet 2015

Les quatre saisons de l'amour

Le nouveau roman de Grégoire Delacourt « les quatre saisons de l’été » est un vrai roman d’été. Quatre saisons donc quatre histoires d’amour. Quatre personnages à des saisons de la vie différentes qui nous racontent quatre temps de l’amour pendant un été, celui de 1999. Ce dernier été du siècle, celui pour lequel Nostradamus avait prédit la fin du monde. Quatre histoires bercées par la même chanson de Francis Cabrel « Hors-Saison »
Grégoire Delacourt nous relate le premier amour d’adolescence de Louis et Victoire. Le temps des premiers baisers mais aussi celui des premiers chagrins et peut-être la fin de l’innocence.
Puis arrive le temps des interrogations avec Isabelle. A 35 ans, elle garde l’espoir de retrouver son amour d’enfance alors que son mari l’a quittée.
Ensuite ce sont les aventures de Monique qui préfère se faire appeler Louise car à la cinquantaine, elle veut une nouvelle vie.
Puis Rose et Pierre, cinquante ans de mariage, une belle histoire d’amour, pas sans nuage bien sûr, mais une belle aventure pour l’éternité.
Ces quatre temps de la vie, de l’amour, Grégoire Delacourt nous les raconte avec passion et avec des fleurs. Le langage des fleurs accompagne son récit pour signifier ce qui n’a pas été dit mais juste suggéré. Le courage n’est pas toujours présent quand il s’agit d’amour, alors les fleurs amènent parfois le pardon.
L’auteur nous offre ici de belles pages d’amour toutes en poésie et en finesse. Des sentiments, des fleurs et des chansons. Le soleil, le sable et la mer. Des cœurs qui s’accélèrent.
Un beau roman d’été où on aura tous le sentiment de se reconnaître un petit peu.


21,00
Conseillé par (Libraire)
14 juillet 2015

Belle croisière

Katarina Mazetti est l’auteur d’un roman mythique que personne n’a oublié, « le mec de la tombe d’à côté » énorme succès de librairie en 2006. Son dernier titre « ma vie de pingouin » est également un véritable plaisir de lecture, un pur régal pour l’été !
Katarina Mazetti nous fait embarquer sur un paquebot pour une croisière ornithologique en Antarctique avec une équipe de voyageurs truculents et très attachants.
Les chapitres s’alternent en donnant la parole à trois des personnages principaux tous passionnés d’oiseaux mais pas seulement !
Le roman s’ouvre avec Wilma, une suédoise espèce de garçon manqué d’une trentaine d’année qui affublée d’un ridicule sac en forme de pingouin (d’où le titre), se fait remarquer dès le début du voyage. Wilma se trompe d’abord d’aéroport à Paris puis elle s’étale à l’embarquement aux pieds de Tomas, jeune divorcé complètement déprimé par la vie. Tomas a le visage tellement tourmenté qu’on dirait qu’une pluie torrentielle va sans cesse lui tombait dessus ! Pourtant ses longs bras ramassent Wilma qui elle, a un corps raide comme un soldat de plomb, tant que cela en est risible. Néanmoins Wilma est une femme rayonnante, ses yeux scintillent d’enthousiasme et d’optimisme. Grâce à son attitude positive quoiqu’il arrive, elle entraînera Tomas dans ses délires bien qu’elle cache un lourd secret.
La rencontre de Wilma et Tomas se déroule sous l’œil attentif d’Alba véritable globe-trotteuse septuagénaire qui rédige une thèse sur « la ruine des espèces ». Elle répertorie dans son carnet, les similitudes entre les animaux et ses congénères les humains. Et la belle brochette de voyageurs qui l’accompagne, lui permettra de faire plus d’observations sur l’espèce humaine que sur les oiseaux !
Katarina Mazetti nous offre encore une fois, une malicieuse comédie humaine. Elle décrit avec humour une superbe palette de personnages mais sa vie de pingouin n’est pas dénuée de sentiments et de réflexions quasi philosophiques. Car dit-elle « tous les humains sont des icebergs. Il faut se souvenir que neuf dixièmes de nous sont invisibles sous la surface. C’est ce qui rend l’existence si intéressante »
Accompagné de « ma vie de pingouin » je vous souhaite à tous, une belle croisière !


12,50
Conseillé par (Libraire)
14 juillet 2015

Irène et les dauphins

Dans « Histoire d’Irène » Erri de Luca nous raconte trois récits qui ont en commun la mer.
Cette mer méditerranée qui est la force d’Erri de Luca, lui qui a grandi sur la mer, fait ressortir dans tous ses livres des sentiments d’enfance, il fait revivre le passé. Il n‘invente pas des histoires, il raconte ce qu’il voit, ce qu’il entend, en y ajoutant toujours sa note de mythologie.
« L’histoire d’Irène » le premier texte est le plus long de ce recueil.
Irène est une toute jeune femme, qui a le ventre qui s’arrondi, elle est mystérieusement enceinte, et tout le monde la rejette. Elle ne trouve pas sa place sur terre. Elle ne se sent libre que quand elle nage au milieu des dauphins. Seul le narrateur l’écoute et il est son porte-voix. La nuit quand elle sort de l’eau, elle lui confie ses secrets. Lui seul, étranger au village, accepte de les entendre. Irène est ni femme, ni déesse, ni sirène, elle n’est ni de la Terre ni de la Mer. Elle est une figure marginale comme les aime Erri de Luca. Elle lui permet de convoquer la mythologie et de réunir les humains et les animaux sous l’influence des Dieux.
« Le ciel dans une étable » le second texte raconte une période de la vie d’Aldo de Luca, le père d’Erri, en 1943, alors qu’il était réfugié dans une étable avant de fuir sur l’ile de Capri. Là se trouvait aussi un vieil homme de religion juive qu’Aldo interrogeait sur ses croyances et sur sa bible qu’il ouvrait chaque jour sans même la lire. Peut-être l’origine de la passion d’Erri de Luca pour les écritures saintes et l’hébreu.
La dernière histoire « une chose très stupide » est la plus courte mais elle est très émouvante. Un vieux napolitain attend un instant de bonheur pour tirer sa révérence, au soleil, face à la mer.
Comme d’habitude, ce livre est un petit bijou, une perle rare. Un hommage à la Vie.
Un conseil : Il ne faut pas passer à côté.


Conseillé par (Libraire)
14 juillet 2015

Diane et les gens heureux

« La vie est facile ne t’inquiète pas » est la suite de « les gens heureux lisent et boivent du café » premier roman d’Agnès Martin Lugand sorti en 2013 qui avait séduit plus de 300 000 lecteurs et sera bientôt adapté au cinéma.
Il n’est pas indispensable d’avoir lu le premier titre pour lire celui-ci même si on y retrouve plusieurs personnages dont Diane, qui est la propriétaire d’un café littéraire nommé « les gens heureux lisent et boivent du café ». Diane a perdu son mari et sa fille unique dans un accident de voiture et alors qu’elle était inconsolable, elle avait fui en Irlande pour s’isoler sur le chemin du deuil. Les amitiés irlandaises qu’elle a su tisser lui ont permis de se reconstruire peu à peu.
De retour à Paris, Diane a décidé de tourner la page et de reprendre en main son café, aux côtés de son fidèle ami Felix qui va tout tenter pour que Diane puisse refaire sa vie. Mais Diane ne pense qu’au travail et elle s’y jette à corps perdu, peut-être que l’esprit occupé effacera les souvenirs. Pourtant un client un peu plus courtois attirera un jour son attention. Mais même si les sentiments se réveillent, Diane ne peut répondre à ses attentes, jamais elle ne supportera d’être mère à nouveau, la disparition de sa fille semble l’avoir brisée à tout jamais.
Alors qu’elle visite une exposition, Diane se retrouve face à une connaissance qui la replonge en Irlande. Elle est bouleversée par ce qu’elle apprend et des événements inattendus vont de nouveau bousculer sa vie.
Agnès Martin Lugand nous entraîne encore une fois dans un roman que l’on ne peut pas lâcher. Elle a réussi à intégrer des scènes cocasses et amusantes à un récit émouvant sur la reconstruction après un deuil, avec des personnages très attachants. Un superbe message d’espoir.


20,00
Conseillé par (Libraire)
14 juillet 2015

Sur les chemins de Shakespeare

Anne Delaflotte Mehdevi fait revivre l’héroïne de son premier roman « la relieuse du gué » paru en 2008. Dans son nouveau titre elle nous sert une intrigue Shakespearienne en trois actes.
Mathilde, est une jeune relieuse qui a repris l’atelier de son grand-père dans un village de Dordogne Montlaudun. Elle a su tisser des liens indéfectibles avec les artisans de la ruelle où elle habite, la rue du Gué, contrairement à l’odieuse « relieur-doreur » Astride Malinger.
Cette consœur qui vient recourir ses talents pour la restauration d’un ouvrage unique, un fabuleux trésor : un exemplaire du premier folio de Shakespeare dont elle espère tirer un bon prix.
Tout d’abord, Mathilde refuse de retarder ses ouvrages en cours pour rejoindre l’atelier de la méprisante Malinger dans la ville voisine. Pourtant la curiosité l’emporte et dès que ses doigts effleurent les feuillets de papier ancien, elle accepte la formidable mission.
La cassante Astride sait bien se faire plus douce quand il s’agit de demander la collaboration de la passionnée et talentueuse relieuse du gué.
Malgré le côté désagréable de la présence d’Astride, Mathilde ne peut que se réjouir du travail passionnant qu’elle a la chance d’effectuer, d’autant plus qu’elle tirera de ce travail réalisé, un bien étrange salaire. Car au moment de lui payer le montant convenu entre les deux femmes, Astride estime que Mathilde a été plus rapide que prévu et donc qu’il n’est pas juste de la rémunérer autant. Dans ce jeu de dupes, Mathilde ne sera pas la plus faible, elle aura la répartie et saura retourner la situation en demandant à être payée en nature avec le fameux portefeuille de cuir rouge qui est posé sur une étagère de l’atelier de reliure.
Que sont ces feuillets anciens contenus dans ce portefeuille, je ne vous le dévoilerai pas, à vous de le découvrir !
Ce que je peux vous dire c’est que Mathilde saura si ce qui lui arrive relève de la catastrophe ou du miracle, quand elle aura élucidé l’énigme de ces feuillets, dans les pas de Shakespeare. Un superbe roman qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne.