- EAN13
- 9782200268602
- ISBN
- 978-2-200-26860-2
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 06/2005
- Collection
- DD.CINEMA
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 21 x 15 x 1,4 cm
- Poids
- 288 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 791.436
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Autre version disponible
De 1995 à 2005, Lars von Trier et ses amis ont fait scandale par l'intransigeance de leurs manifestes, des déclarations provocantes à l'endroit de l'industrie du cinéma et des films censés appliquer leur programme. Ils proclamaient par là leur appartenance à une nouvelle « avant-garde », le Dogme. Ce mouvement, écartelé entre parodie et radicalité, a aujourd'hui vécu, mais il n'en a pas moins affiché les traits distinctifs d'une position au sein du champ cinématographique et de la société, dont les premières manifestations remontent au début des années 1920 : violence rhétorique, renversement des valeurs, politique de groupe, d'emblée pensée comme internationale, dépassement de l'art dans la vie.
Ce livre entend reprendre la question de « l'avant-garde au cinéma » en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production.
Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci a-t-il vu se développer des positions d'avant-garde en son sein ? Dès les années 1920, on a voulu réduire l'avant-garde à un style, une école, un genre, avant de la cantonner dans le territoire à part d'une bohème ou, au contraire, on a souhaité voir « l'avant-garde nouvelle » s'inscrire dans le renouvellement du cinéma institutionnel (Astruc, 1946, Bazin, 1952). Ainsi, l'avant-garde n'a-t-elle de cesse de « finir » et de « revenir » dans les antagonismes qui sont loin de n'être qu'esthétiques.
François ALBERA, professeur d'histoire et d'esthétique du cinéma à l'Université de Lausanne, a travaillé sur le cinéma soviétique des années 1920-1930, le cinéma français des années 1920 et le cinéma indépendant contemporain.
Ce livre entend reprendre la question de « l'avant-garde au cinéma » en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production.
Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci a-t-il vu se développer des positions d'avant-garde en son sein ? Dès les années 1920, on a voulu réduire l'avant-garde à un style, une école, un genre, avant de la cantonner dans le territoire à part d'une bohème ou, au contraire, on a souhaité voir « l'avant-garde nouvelle » s'inscrire dans le renouvellement du cinéma institutionnel (Astruc, 1946, Bazin, 1952). Ainsi, l'avant-garde n'a-t-elle de cesse de « finir » et de « revenir » dans les antagonismes qui sont loin de n'être qu'esthétiques.
François ALBERA, professeur d'histoire et d'esthétique du cinéma à l'Université de Lausanne, a travaillé sur le cinéma soviétique des années 1920-1930, le cinéma français des années 1920 et le cinéma indépendant contemporain.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Film Sur L ArtUniversité de Haute-Bretagne, François Albera, Valentine Robert, Laurent Le Forestier, Université de Lausanne, Cinémathèque suissePresses universitaires de Rennes20,00
-
Le cinéma-vérité, Films et controversesSéverine Graff, François AlberaPresses universitaires de Rennes25,00
-
Notes pour une histoire générale du cinémaCatherine Perrel, François Albera, Antonio Somaini, Naum Klejman, Sergej Mihajlovič ÈjzenštejnAssociation Française de Recherche sur les Livres et les Objets Culturels de l'Enfance (AFRELOCE)