- EAN13
- 9782896498512
- Éditeur
- VLB Éditeur
- Date de publication
- 29/05/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
"Les Abdelnour ont passé près de quinze ans au Québec avant que le père ne les
force à rentrer au pays natal, le Liban. Après quelques mois d’émerveillement
devant le paysage lumineux de la côte, il leur faut bien s’installer dans leur
nouvelle vie, apprendre les codes culturels, s’inventer un avenir. Pour la
jeune Ikram, profondément attachée à l’indépendance et à la liberté dont elle
jouissait en Amérique, l’épreuve est particulièrement ardue. Dans la chaleur
entêtante et sous le regard oppressant des hommes, comment rester fidèle à ses
ambitions ? Comment exercer son métier de comédienne dans un monde ou «
actrice » est synonyme de « putain » ? Au Grand Soleil, comment s’épanouir
sans se brûler ? Dans ce roman sensible et sensuel, Abla Farhoud donne la
parole à des personnages intenses et fait revivre autour d’eux le Liban des
années soixante. C’est mon père qui prend la parole. Les mots sortent
difficilement de sa bouche, comme s’il n’avait jamais parlé de sa vie. « Tu
sais, ma fille, nous sommes au Liban… Nous espérions que… » Je le laisse se
dépêtrer, je sais ce qu’il va me dire. Je les regarde et j’attends. « Tu le
sais, ma fille, au Liban… une fille de bonne famille ne joue pas au théâtre.
»"
force à rentrer au pays natal, le Liban. Après quelques mois d’émerveillement
devant le paysage lumineux de la côte, il leur faut bien s’installer dans leur
nouvelle vie, apprendre les codes culturels, s’inventer un avenir. Pour la
jeune Ikram, profondément attachée à l’indépendance et à la liberté dont elle
jouissait en Amérique, l’épreuve est particulièrement ardue. Dans la chaleur
entêtante et sous le regard oppressant des hommes, comment rester fidèle à ses
ambitions ? Comment exercer son métier de comédienne dans un monde ou «
actrice » est synonyme de « putain » ? Au Grand Soleil, comment s’épanouir
sans se brûler ? Dans ce roman sensible et sensuel, Abla Farhoud donne la
parole à des personnages intenses et fait revivre autour d’eux le Liban des
années soixante. C’est mon père qui prend la parole. Les mots sortent
difficilement de sa bouche, comme s’il n’avait jamais parlé de sa vie. « Tu
sais, ma fille, nous sommes au Liban… Nous espérions que… » Je le laisse se
dépêtrer, je sais ce qu’il va me dire. Je les regarde et j’attends. « Tu le
sais, ma fille, au Liban… une fille de bonne famille ne joue pas au théâtre.
»"
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