Istoèras bordalesas e gasconas (oeuvres en gascon)
EAN13
9782824054605
Éditeur
Editions des Régionalismes
Date de publication
Collection
Au Viu Leupard
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Istoèras bordalesas e gasconas (oeuvres en gascon)

Editions des Régionalismes

Au Viu Leupard

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Qui, en Médoc, en Bordelais, en Bazadais, en Réolais n’a pas au moins entendu
ces deux premiers vers : Lo vint-e-dus octobre après ager vrenhat, M’arribèt
un cosin en abit de sordat ? Et combien nombreux encore étaient ceux capables
de réciter de mémoire des tirades entières de son œuvre qui en arrivait
presque à s’assimiler à des contes populaires tant elle porte en elle l’âme
profonde du peuple gascon ! Car sous la bonne humeur et les gaillardises du
texte affleure toujours une certaine tristesse. Mais là, on rit du malheur du
monde pour mieux l’exorciser ! C’est bien là le génie même du Gascon !

Des œuvres gasconnes de Mèste Verdié, on décompte pas moins de 31 éditions
diverses au XIXe siècle, encore 4 (complètes) au XXe siècle et 25 ans après la
dernière édition du XXe siècle, voici la première du XXIe siècle ! Avec la
notice définitive de Léon Bonnet (reprise de l’édition de 1921), sur Jean-
Antoine Verdié, son temps, sa vie, ses œuvres, sa langue.

La présente édition illustrée propose une mise en graphie occitane
respectueuse du texte ainsi qu’en vis-à-vis, une traduction littérale en
français.

Jean-Antoine Verdié (1779-1820) est le poète populaire bordelais par
excellence. Fils de boulanger, « insouciant et nonchalant, bretteur et
riboteur, mais bel homme, d’une voix agréable et séduisante avec une facilité
de parole remarquable. Sans cesse flânant à travers les rues soit pour y
vendre les gâteaux paternels soit pour servir les journaux et les périodiques
du jour ». Sa vocation bohème de poète des rues était toute trouvée... Verdié
fut aussi de tous les métiers : boulanger, raccommodeur de paniers, infirmier-
major hospitalier, marchand, enfin tambour de grenadiers de la Garde nationale
où sa verve gasconne lui attire rapidement une grande popularité. Et desempui
aqueth temps, a far das vèrs gascons passi tots mos moments... De nouveau
vannier puis employé à l’octroi, il continue de publier ses œuvres et lance
même une revue La Corne d’Aboundance per une societat de poètes gascouns en
1819. Peut-être victime d’une vengeance de ses nombreux détracteurs — c’est un
royaliste acharné —, il décède le 26 juillet 1820, frappé à mort à l’aide
d’une peau d’anguille remplie de sable pressé, dit même la tradition...
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