- EAN13
- 9782600309431
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Textes Littéraires Français
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600309431
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
32.99
Autre version disponible
-
Papier - Droz 67,27
Non de Venus les ardentz estincelles,,Et moins les traictz, desquelz Cupido
tire :,Mais bien les mortz, qu’en moy tu renovelles,Je t’ay voulu en cest
Oeuvre descrire.,D’entrée, Scève définit la singularité de son canzoniere.
Comme la traduction de La Deplourable fin de Flamete, sa Délie est d’abord
leçon, avertissement, salutaire mise en garde. Elle se veut exemplaire et
commune. Nourrie d’Hésiode et de Virgile, de Dante, de Pétrarque et de Marot,
de Platon, de Ficin et de Léon l’Hébreu, mais également – aussi étrange que
cela puisse nous paraître –, de la poésie mariale du Puy de Rouen, elle
propose d’illustrer pour le plus grand bénéfice du lecteur les dangers
guettant tous ceux qui, imprudents mariniers, osent s’aventurer dans les "
gouffres amers " de " la naufrageuse mer d’amour ". Elle est surtout, par-delà
le " travail ", les " angoisses ", les " souffrances " et les " morts ", le
plus bel hymne jamais composé par un poète de notre Renaissance à la gloire de
l’amour humain, cette " flamme si saincte " qu’elle peut vaincre à la fois la
Mort et le Temps.,Le texte reproduit est celui de l’édition publiée à Lyon en
1544 par Antoine Constantin. Etablies à partir de l’édition parisienne de
1564, les variantes figurent en tête de chacune des Notices regroupées dans le
second volume.,
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
tire :,Mais bien les mortz, qu’en moy tu renovelles,Je t’ay voulu en cest
Oeuvre descrire.,D’entrée, Scève définit la singularité de son canzoniere.
Comme la traduction de La Deplourable fin de Flamete, sa Délie est d’abord
leçon, avertissement, salutaire mise en garde. Elle se veut exemplaire et
commune. Nourrie d’Hésiode et de Virgile, de Dante, de Pétrarque et de Marot,
de Platon, de Ficin et de Léon l’Hébreu, mais également – aussi étrange que
cela puisse nous paraître –, de la poésie mariale du Puy de Rouen, elle
propose d’illustrer pour le plus grand bénéfice du lecteur les dangers
guettant tous ceux qui, imprudents mariniers, osent s’aventurer dans les "
gouffres amers " de " la naufrageuse mer d’amour ". Elle est surtout, par-delà
le " travail ", les " angoisses ", les " souffrances " et les " morts ", le
plus bel hymne jamais composé par un poète de notre Renaissance à la gloire de
l’amour humain, cette " flamme si saincte " qu’elle peut vaincre à la fois la
Mort et le Temps.,Le texte reproduit est celui de l’édition publiée à Lyon en
1544 par Antoine Constantin. Etablies à partir de l’édition parisienne de
1564, les variantes figurent en tête de chacune des Notices regroupées dans le
second volume.,
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
S'identifier pour envoyer des commentaires.