Madeleine Deries (1895-1924), première docteure « ès histoire », Itinéraire d’une étudiante au début du XXe siècle
EAN13
9782381851181
Éditeur
Presses Universitaires de Caen
Date de publication
Collection
Quæstiones
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Madeleine Deries (1895-1924), première docteure « ès histoire »

Itinéraire d’une étudiante au début du XXe siècle

Presses Universitaires de Caen

Quæstiones

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La mémoire collective nationale, qui a bien intégré le souvenir de la première
femme bachelière, ne se souvient pas de celle qui fut la première à se voir
décerner le titre de docteur ès lettres en histoire. Pas davantage dans sa
région que dans son département d’origine ! Pourtant, elle est Normande. Après
une licence de lettres obtenue à Caen et des études à la Sorbonne, c’est en
1923 que Madeleine Deries, une Saint-Loise, a ce privilège. L’événement est
salué partout comme l’aboutissement d’une longue démarche d’émancipation
féminine. Les amis, la presse, la communauté tout entière ne ménagent pas
leurs congratulations hautement méritées. Ses thèses ont été publiées – Le
district de Saint-Lô pendant la Révolution et L’École centrale du département
de la Manche : an IV-an XI –, suivies d’articles d’un incontestable intérêt
historique. Madeleine Deries représente cette longue revendication légitime
d’égalité des sexes devant la connaissance. La jeune Saint-Loise, de ce point
de vue, à la manière d’un guide de haute montagne, est une ouvreuse de voie.
Son parcours, exemplaire à plus d’un titre, méritait bien qu’on s’y attarde.
Et, pour ajouter à la pertinence de l’entreprise, la jeune femme, née en 1895,
pleinement inscrite dans la vie locale saint-loise et caennaise du début du
XXe siècle, va également vivre intensément les événements liés à la Grande
Guerre avant de rejoindre Paris et sa prestigieuse université, la Sorbonne,
tout en éprouvant les heurs et malheurs de la vie conjugale et de la
maternité. Ce portrait de femme, raconté à la manière d’une passionnante
enquête, contribue incontestablement à dissiper l’insupportable silence qui
entoure ces pionnières oubliées.
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