- EAN13
- 9782379661952
- Éditeur
- Les éditions L'Alchimiste
- Date de publication
- 03/2023
- Collection
- Les visionnaires
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'Enracinement - Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain
Simone Weil, Simone Weil
Les éditions L'Alchimiste
Les visionnaires
Autre version disponible
« L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu
de l’âme humaine. C’est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une
racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une
collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains
pressentiments d’avenir. Participation naturelle, c’est-à-dire amenée
automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l’entourage. Chaque
être humain a besoin d’avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la
presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par
l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. »
Ce texte a été rédigé entre janvier et avril 1943, alors que Simone Weil était
engagée en tant que résistante dans la France libre à Londres. Le général de
Gaulle lui avait demandé un rapport afin de prévoir l’avenir de la France
après la guerre, car il souhaitait l’établissement d’une nouvelle Déclaration
des droits de l'Homme pour la Libération. Simone Weil mourut le 26 août 1943
et ne put achever son écriture.
Née en 1909, Simone Weil fut élève de l’École normale supérieure, disciple du
philosophe « Alain », et agrégée de philosophie en 1931. D’abord enseignante
en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière,
entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux
anarchistes,elle s’engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré
son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient
désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin,
Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre.
Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 dans un sanatorium de
Londres, âgée seulement de 34 ans.
Son œuvre est considérée comme l’une des plus marquantes du XXe siècle.
de l’âme humaine. C’est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une
racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une
collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains
pressentiments d’avenir. Participation naturelle, c’est-à-dire amenée
automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l’entourage. Chaque
être humain a besoin d’avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la
presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par
l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. »
Ce texte a été rédigé entre janvier et avril 1943, alors que Simone Weil était
engagée en tant que résistante dans la France libre à Londres. Le général de
Gaulle lui avait demandé un rapport afin de prévoir l’avenir de la France
après la guerre, car il souhaitait l’établissement d’une nouvelle Déclaration
des droits de l'Homme pour la Libération. Simone Weil mourut le 26 août 1943
et ne put achever son écriture.
Née en 1909, Simone Weil fut élève de l’École normale supérieure, disciple du
philosophe « Alain », et agrégée de philosophie en 1931. D’abord enseignante
en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière,
entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux
anarchistes,elle s’engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré
son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient
désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin,
Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre.
Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 dans un sanatorium de
Londres, âgée seulement de 34 ans.
Son œuvre est considérée comme l’une des plus marquantes du XXe siècle.
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