Arendt et Heidegger, Extermination nazie et destruction de la pensée
EAN13
9782226421135
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Langue
français
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Arendt et Heidegger

Extermination nazie et destruction de la pensée

Albin Michel

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N'y a-t-il pas une contradiction dans l'oeuvre d'Arendt ? On y trouve une
description critique du totalitarisme national-socialiste, mais aussi
l'apologie de Heidegger érigé, malgré son éloge de la « vérité interne et
grandeur » du mouvement nazi, en roi secret de la pensée.
L'étude des Origines du totalitarisme montre qu'Arendt développe une vision
heideggérienne de la modernité. Dans Condition de l'homme moderne, la
conception déshumanisée de l'humanité au travail et le discrédit jeté sur nos
sociétés égalitaires procèdent également de Heidegger.
En outre, des lettres inédites montrent qu'Arendt a décidé de marcher sur les
pas de Heidegger avant leurs retrouvailles de l'année 1950. Il s'agit d'une
adhésion intellectuelle, irréductible à la seule passion amoureuse, et qui
mérite d'être prise au sérieux.
Certes, Arendt ne partage pas l'antisémitisme exterminateur de Heidegger
confirmé par ses Cahiers noirs. Que devient cependant la pensée, lorsqu'elle
se voit instrumentalisée dans l'opposition nouveau mythe moderne entre
Heidegger, le « penseur » retiré sur les hauteurs neigeuses de sa hutte de
Todtnauberg, et Eichmann, l'exécutant sans pensée, le « clown » muré dans sa
cage de verre ?
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